Une fois n’est pas coutume. La capitale provinciale s’illustre de nouveau en tant que cœur battant de la 14e édition du Carrefour international de théâtre, du 21 mai au 8 juin.
La ville de Québec organise, pour la 14e année consécutive, le Carrefour international de théâtre.
Le public y découvrira une imposante variété de créations théâtrales dont la mise en scène et l’écriture se sont imprégnées du talent d’artistes éminemment reconnus. Miroir de nos sociétés contemporaines, la différence, qu’elle relève de la culture, du sexe, de la politique ou encore de l’identité, ne manquera pas d’y être flattée.
La pièce du dramaturge norvégien Henrik Ibsen Un ennemi du peuple (1883) sera interprétée en allemand et en français au Grand Théâtre de Québec le 27 mai. Grâce à une mise en scène conçue par Thomas Ostermeier, directeur artistique de la Schaubühne de Berlin, le public se verra tendre le miroir d’une société capitaliste moderne, au sein de laquelle pouvoir et démocratie s’avèrent être un oxymore flagrant.
S’en suivront Les Reines (1991) du dramaturge québécois Normand Chaurette. Issues de la compagnie théâtrales Les Écornifleuses, six femmes s’approprieront la Tour Martello du Faubourg Saint-Jean-Baptiste, à Québec, et s’en iront voguer à travers l’histoire de la couronne d’Angleterre du 22 mai au 2 juin.
Enfin, les amateurs de mandarin et autres curieux seront conviés à la coopérative Méduse de Québec les 7, 8 et 9 juin. Créée par Edit Kaldor, C’est du chinois (2010) met en scène cinq comédiens endossant le rôle d’immigrants dont les cabas débordent d’objets du quotidien. Munis d’une soixantaine de mots en mandarin, la troupe laissera toutefois aux spectateurs le plaisir de saisir quelques fragments de l’histoire. Le temps d’un voyage en sol inconnu, le public revêtira quant à lui la parure de l’étranger.
